Presentation GRADEC

L’Afrique est demeurée dans la tourmente depuis les années d’indépendance précipitamment octroyée. Les régimes autocratiques civils ou militaires qui se sont succédé, ont rarement donné aux populations la possibilité d’exprimer leurs volontés politiques. Avec la complicité de certains pays, en pleine guerre froide, les pouvoirs en place ont partout organisé des plébiscites leur conférant la quasi-unanimité des suffrages. Ainsi, ont pu prospérer des états fragiles qui maquillaient leur régime pour lui donner un visage démocratique avec les trois pouvoirs qui ne sont séparés que dans les textes, une liberté de parole garantie par la constitution mais limitée par la réglementation, une opposition dosée qui peut être dissoute à chaque fois qu’elle se révèle non conciliante. Il s’y ajoute des constitutions donnant tous les pouvoirs au président indéfiniment rééligible, qui nomme les juges, contrôle le parlement qu’il peut dissoudre selon des procédures faciles. Enfin, une administration obligée d’utiliser un fichier électoral notoirement peu fiable, complète le tableau de la majorité des Etats Africains jusqu’à la chute du mur de Berlin. Depuis lors, de véritables progrès sont obtenus grâce à l’éveil des populations, et à la naissance d’une société civile dynamique, mais aussi aux exigences de la communauté internationale qui a progressivement conditionné son appui financier à l’instauration d’Etats de droit, à la qualité de la gouvernance politique, au respect des droits de l’homme, à la régularité des processus électoraux. Aujourd’hui, dans tous les pays d’Afrique, excepté ceux où des autocrates tentent de se maintenir au pouvoir en refusant la limitation du nombre de mandats, des consensus se créent pour une marche vers la démocratie et surtout un processus électoral équitable, crédible et apaisé. C’est dans ce cadre que des personnes de bonne volonté, ayant acquis des expériences et des compétences dans plusieurs domaines, en particulier le processus électoral (audit du fichier électoral, révision du cadre juridique, formation et encadrement des électeurs, monitoring et observation électorale), la promotion de la paix, de la citoyenneté et des droits humains ainsi que la décentralisation et le développement local, se sont regroupées pour fonder une association dénommée : « Groupe de Recherches et d’Appui Conseil pour la Démocratie Participative et la Bonne Gouvernance » en abrégé GRADEC. Le GRADEC est une organisation non partisane à but non lucratif qui ambitionne d’accompagner cette dynamique de démocratisation et de bonne gouvernance en Afrique par des études, conseils et formation à toutes les structures impliquées dans le processus démocratique (Organes de gestion des élections, partis politiques, organisations de la société civile, institutions de régulation ou de médiation, mouvements citoyens, collectivités publiques). GRADEC est membre du Réseau Africain pour le Développement Intégral- RADI. GRADEC est dirigé par Abdou El Mazide NDIAYE, membre émérite de la société civile. Il a été l’un des initiateurs du premier audit du fichier électoral qui a permis l’organisation d’élections transparentes ayant débouché sur la première alternance pacifique et démocratique en 2000 au Sénégal. Il a également présidé le Comité de Veille et de Suivi des Recommandations de l’Audit du Fichier Electoral institué par décret présidentiel en 2011.

Notre Equipe

Une equipe dynamique pour la promotion des valeurs democratiques et de la bonne gourvernance au Sénégal et en Afrique

Abdoul Mazide NDIAYE

President

Ababacar FALL

Secretaire Général / Coordonnateur

Youssou Dib DAOU

Responsable Finance / Election

Cecille D SENGHOR

Responsable Droits Humains

Djibril GNINGUE

Responsable Paix et securité

Amadou daff

Sociologue - Membre

Raoul niang ndiaye

Expert Formateur - Membre

Ndiaga SYLLA

Responsable Democratie / Election

Mamadou Mactar SECK

Responsable decentralisation